Bonne fête Estelle
ON fête aussi les....
Astrée
Estel
Ethel
Ethélinda
Ethelle
Ethy
Eustelle
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Stella
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Mamert
Mayeul
Odilon de Mercoeur
Pierre de Montboissier
Possesseur
Vierge (3ème s.)
Estelle ou Stella (étoile) honorée à Saintes comme ayant subi le martyre au troisième siècle.
Elle fut surtout rendue célèbre grâce au poète Mistral.
Son nom était en fait Eustelle (du grec "eu"= beau, bien et "stello"= parer, orner).
La forme latinisée Estelle a été donnée par Frédéric Mistral.
Saint Eutrope bénissant Sainte Estelle Gouverneur de la région de Saintes,
son père était un Romain de naissance illustre;
sa mère descendait d'une antique et puissante famille de druides.
La curiosité de son esprit cultivé la plaça sur le chemin de saint Eutrope, premier évêque de la région.
Après avoir entendu ses enseignements, elle demanda le baptême: elle fut baptisée par lui et consacrée à Dieu.
Comme elle se refusait à tous les prétendants et qu'elle s'obstinait dans sa Foi, son père la fit mettre à mort dans les arènes de Saintes.
Son corps fut enterré dans le tombeau même de saint Eutrope, à qui elle avait donné, peu de temps auparavant, la sépulture.
Le nom de sainte Eustelle était si populaire dans la région charentaise que les évêques de La Rochelle et Saintes la choisirent pour patronne de la jeunesse chrétienne.
La langue picarde
La langue picarde est une langue romane, au même titre que le français, l'italien, l'espagnol le portugais, le provençal etc...,
c'est à dire qu'elle provient du latin parlé par les populations de la Gaule soumises à la colonisation romaine.
Dans les régions Nord de ce pays (que Jules César dans La Guerre des Gaules classe en Belgique première et Belgique seconde) la fin de l'Empire romain et l'entrée plus ou moins violente, plus moins favorisée ou subie des populations germaniques, en particulier franques, résulta en une une évolution de la langue latine officielle différente de ce que donneraient à terme les langues d'oc.
Parmi les caractéristiques marquantes du latin parlé par les futurs Picards (le nom, d'origine controversée, n'apparaît pas avant le XIIe siècle) figurent des phénomènes repérés par les phonéticiens et ayant trait à la palatalisation.
Les consonnes du picard sont ainsi plus proches de la prononciation latine originelle que ce qu'elles sont devenues en français.
C'est le cas du "c" dur ou "k" du latin caballus (cheval) qui donne k'val en picard ; de même canis (chien) donne-t-il kien.
L'évolution vers le français donnera en revanche un état ultérieur d'adoucissement de la même consonne (palatalisation), devenue "ch".
C'est également le cas de la consonne « g » qui dit gambe en picard et « jambe » en français D'autres caractéristiques tout aussi spectaculaires concernent le démonstratif ‘ech provenant de ecce, donnant l'image d'un picard plus proche du latin initial, plus brut que ce que deviendra à terme le français, plus éloigné de l'idiome commun d'origine par frottement, adoucissement et polissage.
Par ailleurs, le transfert du pouvoir politique vers Paris, dont l'importance n'émergera que progressivement puisque la cité d'Arras aux XIIe et XIIIe siècle représente alors une réelle concurrence commerciale (cf. le théâtre d'Adam de la Halle), s'accompagnera du déclin des dynasties mérovingiennes puis carolingiennes, plus essentiellement germaniques.
Aux environs du Xe siècle l'Abbaye de Saint-Denis joue un rôle décisif dans l'importance accordée aux Capétiens, c'est à dire à l'Île-de-France (Senlis). Le triomphe inéluctable de Paris aura pour conséquence que la Picardie deviendra une terre marginalisée, frontalière avec le Nord bourguignon puis avec l'Empire catholique hispano-habsbourgeois, donc militaire et fortifiée. Ce qu'elle demeurera pour son plus grand malheur jusqu'aux portes de la Seconde Guerre mondiale.
Dans cette nouvelle position géographique, cette terre éminemment rurale se repliera sur sa langue comme d'un trésor caché, d'usage quasi inaudible et privé. Il n'empêche que pour les intelligences les plus audacieuses la proximité avec Paris sera au contraire vécue comme un stimulant.
Qu'on mesure le rôle des humanistes hellénistes ou latinistes tel Lefèvre d'Étaples par exemple, ou bien la fougue innovante des Révolutionnaires (Saint Just, Condorcet, Babeuf etc...).
Quant à la langue, son aire qui s'étendait jusqu'aux frontières avec les langues germaniques (la Meuse à Maastricht) s'émiettera en plusieurs dialectes (wallon) ou patois (chti), manquant du désir ou de la force de se fédérer et transcender en langue littéraire à l'image du provençal manié par les poètes troubadours.
Au XIXe et XXe siècle les sociétés antiquaires (cf. Rosati d'Arras) entreprendront une renaissance, s'appuyant sur l'établissement philologique de textes anciens, les études linguistiques scientifiques telle la Grammaire de l'ancien picard de Charles- Théodore Gossen, les Études sur le Moyen Picard de Louis-Fernand Flutre ou encore celles du philologue suisse Walther von Wartburg.
À notre époque, outre notre propre effort de rassemblement littéraire dans La Forêt Invisible.
Au nord de la littérature française, le picard (1985, Trois Cailloux) ou les essais journalistiques ou littéraires de Ch'Lanchron et de Pierre Ivart, on comptabilisera une foule de glossaires aussi riches que partiels tels ceux de Robert Loriot, Gaston Vasseur, René Debrie, Robert Emrik, Madeleine Duquef, Jean-Marie Braillon, François Beauvy dont aucun, à notre connaissance, n'a encore entrepris jusqu'à présent une recension exhaustive.
D'autant que le picard n'ayant jamais été graphiquement codifié en tant que langue littéraire a donné lieu à des conflits de transcription opposant Gaston Vasseur (Vimeu) à René Debrie (Amiénois), à propos très précisément de la manière de transcrire en alphabet latin le son dur non-palatalisé « k ».
Faut-il écrire « c » ou « k » ? Des guerres picrocholines furent déclarées pour d'encore plus graves enjeux !
Jacques Darras
Solange
Sainte Solange
Martyre de la pureté (✝ 880)
Sainte Solange Dans le Berry, une petite bergère d'une grande beauté.
Une humble jeune fille qui refusa d'épouser le fils du comte de Poitiers.
Elle voulait se consacrer pleinement à Dieu, le jeune comte voulait l'enlever de force.
Il la prit sur son cheval mais la belle paysanne était forte.
Elle se débattit tellement qu'au passage d'un ruisseau, elle l'y fit tomber avec elle.
Il espéra que l'eau lui permettrait de mieux accomplir son forfait.
Elle sortit pour s'enfuir, il la poursuivit et, de rage, l'ayant rattrapée, lui trancha la tête.
...La légende rapporte que la tête de Solange, bien que séparée du reste du corps, invoqua encore trois fois le saint Nom de Jésus.
Toujours selon la légende, Solange, décapitée, prit sa tête dans ses mains et la porta jusqu'à l'église Saint-Martin... (diocèse de Bourges)
Elle est la patronne du Berry.
Dans le Berry, au IXe siècle, sainte Solange, vierge, qui se serait soumise au martyre pour conserver sa chasteté.
Le prénom Solange vient du prénom latin Sollemnia.
Le prénom Solange fut découvert dès les premiers siècles de la chrétienté, mais ne se répandit vraiment qu'en France.
La tragique histoire de sainte Solange dans le Berry, devenue patronne de la région, contribua à renforcer la sympathie des Français pour ce prénom.
Le prénom Solange démarra son expansion au-delà de la région de Bourges à partir du haut Moyen Âge
et il eut plus récemment une période de gloire entre 1920 et 1940.
Il fut notamment attribué à plus 2220 petites filles nées en 1932 signant ainsi son plus vif succès au XXe siècle.
Cependant, Solange est de moins en moins populaire de nos jours et semble s'être fait voler la vedette par Solène.
On estime actuellement à plus de 90 000 le nombre de Françaises ayant reçu ce prénom depuis le début du XXe siècle.
Signification du prénomLittéralement, le nom commun solemnia, qui a donné le prénom Solange, signifie "fête" ou "cérémonie".
Les Solange sont émotives et sentimentales, pouvant parfois paraître fragiles, voire naïves.
En réalité, elles sont beaucoup plus fortes qu'on le croit.
Elles sont en effet capables de se défendre avec fermeté et n'ont nullement besoin de protection.
On ne résiste pas au charme des Solange avec leur esprit fantaisiste et leur philosophie de vie qui en fascine plus d'un.
Intuitives et spirituelles, elles se méfient du rationalisme qu'elles jugent trop étroit.
Communiquant leur enthousiasme et leur optimisme, on s'appuiera souvent sur leurs conseils.
Saint patronLe 10 mai, on honore sainte Solange, une vierge qui fut décapitée pour avoir refusé d'épouser le fils du comte de Poitiers.
Prénoms approchantsSolemnia, Solemnio, Solenne, Solick, Soline, Solveig, Solène, Soulein, Souline,.
Essaim de guêpes
A la Saint Pacôme,Rosée de mai, fait tout beau ou tout laid.
Saint Pacôme le Grand
Fondateur du cénobitisme chrétien (✝ 346)
A 20 ans, l'égyptien Pacôme est enrôlé de force dans l'armée romaine.
A Thèbes, alors qu'il se morfond dans une caserne où on l'a enfermé avec les autres conscrits récalcitrants, des chrétiens charitables viennent les visiter et leur apportent de quoi manger.
Une fois libéré, Pacôme se fait baptiser.
Il se met au service des pauvres et des malades, puis obéit à l'appel de la solitude en se faisant ermite pendant sept ans.
Un jour qu'il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit: "Pacôme, reste ici, bâtis un monastère."
Une autre fois, un ange lui dit: "Pacôme, voici la volonté de Dieu: servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu."
Pacôme a compris: on ne se sauve pas tout seul.
Il bâtit un monastère pour aider d'autres hommes à trouver Dieu.
Les disciples y viendront petit à petit.
Ce premier essai de vie commune est un échec: on n'improvise pas une communauté. Pacôme en tirera la leçon et rédigera un règlement strict: "la Règle de saint Pacôme". Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique.
Le grand saint Athanase d'Alexandrie veut le faire prêtre. Par humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les monastères chez les coptes de la Haute-Égypte.
Il mourut lors d'une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346.
Saint Pacôme est fêté le 15 mai par les Eglises d'Orient.
Illustration: icône byzantine - Saint Pacôme recevant d'un ange la règle de son ordre.
En Thébaïde, l’an 347 ou 348, saint Pacôme, abbé. Soldat encore païen, témoin de la charité chrétienne envers les recrues de l’armée détenues, il en fut ému, se convertit à la vie chrétienne, reçut de l’anachorète Palémon l’habit monastique et, sept années plus tard, sur un avertissement divin, il édifia un grand nombre de monastères pour accueillir des frères, et écrivit une célèbre Règle des moines.
Martyrologe romain
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Transit de Mercure
Ce lundi, on pourra observer la planète Mercure passer devant le Soleil, c'est ce que l'on appelle le transit de Mercure.
Il s'agit de l'alignement de la Terre, de Mercure et du Soleil, un évènement assez rare puisqu'il ne se produit que 14 fois par siècle. Pendant sept heures et trente minutes (de 13h12 à 20h42), les observateurs pour voir un petit point noir se dessinner devant le disque solaire.
Mercure, la première planète du système solaire, est trois fois plus petite que la Terre avec 4 879 kilomètres de diamètre.
Cet alignement quasi parfait n'interviendra pas de nouveau avant 33 ans.
Journée du souvenir..
Bonne fête Désiré
Saint Désiré
Evêque de Bourges (✝ 550)
Chancelier royal et évêque de Bourges, il fut l'un des plus grands évêques de l'époque
mérovingienne qui contribuèrent à tirer la Gaule du chaos où l'avait plongée
l'effondrement de l'empire romain et qui lui rendirent une civilisation en la rendant
chrétienne.
Chancelier, il exerça sa charge de manière à contenter tout le monde.
Mais il avait aussi souvent l'envie de quitter cette cour pleine de débauches et de cruautés.
Il sut patienter en pensant que d'autres à sa place n'auraient peut-être pas la possibilité d'empêcher tant de mal.
Son épiscopat fut aussi marqué par la conciliation et la paix.
Il parvint en effet à concilier l'Anjou et le Poitou en guerre et à remettre la paix entre les tribus allemandes prêtes à s'entr'égorger.
- les archevêques de Bourges du IIIe siècle au IXe siècle - diocèse de Bourges.
À Bourges, en 550, saint Désiré, évêque, qui avait été gardien du sceau royal et qui enrichit son Église de reliques de martyrs.